• Soyez silencieux pour écouter Celui qui a tant à nous dire.

    Dieu est une immensité d'amour qui nous déborde de toutes parts.

    Dieu nous aime au point de se faire l'Ami de tous les instants.

    je voudrais le faire connaître, le faire aimer de toute la terre!

    chaque minute nous est donnée pour nous enraciner plus en Dieu.

    Comme le Bon Dieu t'aime, si tu voyais avec quelle tendresse, il te regarde !

    Un regard, un désir deviennent une prière irrésitible qui peut tout obtenir, puisque c'est pour ainsi dire Dieu que l'on offre à Dieu.

    C'est à travers Lui, sous son rayonnement que je doit regarder chaque chose, aller à tout!

    Demeurez sous son regard, voyez-le présent, vivant en votre âme.

    J'aime venir à vous sous le regard de Celui que nous aimons et que nous cherchons uniquement.

    Tout le jour livrons-nous à l'Amour, c'est-à-dire en faisant la volonté de Dieu, sous son regard, avec Lui, en Lui, pour Lui.

    Prends ton Crucifix, regarde, écoute.

    La prière, c'est cette élévation de l'âme vers Dieu à travers toutes choses qui nous établit avec la Sainte Trinité en sorte de communion continuelle, tout simplement en faisant tout sous son regard.

    Vivons à travers tout, toujours sous son regard de l'Immuable Beauté qui veut nous fasciner, nous captiver, plus que cela, nous défier!

    Si je pouvais t'apprendre le secret du bonheur.... il faut toujours regarder à Dieu.

    Il fascine, Il emporte, sous son regard l'horizon devient si beau, si vaste, si lumineux....

    Je lève les yeux, je regarde Dieu, puis je les rabaisse sur toi, t'exposant aux rayons de son Amour. 

    Je vous en prie, marquez tout du sceau de l'Amour.

    Crois toujours à l'Amour et chante toujours merci.

    Que l'on est heureux quand on vit dans l'intimité avec le bon Dieu, quand on fait de sa vie un coeur à coeur, un échange d'amour, quand on sait trouver le Maitre au fond de son âme.


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  • Chers frères et soeurs,

    Après-demain, 21 novembre, à l'occasion de la mémoire liturgique de la Présentation de la Très Sainte Vierge Marie au Temple, nous célébrerons la Journée pro Orantibus, consacrée aux communautés religieuses de clôture. ll s'agit d'une occasion particulièrement propice pour remercier le Seigneur pour le don de tant de personnes qui, dans les monastères et les ermitages, se consacrent totalement à Dieu dans la prière, dans le silence et retirées du monde. Certaines personnes se demandent quels peuvent être le sens et la valeur de leur présence à notre époque, où les situations de pauvreté et de besoin auxquelles il faut faire face sont nombreuses et urgentes. Pourquoi "s'enfermer" pour toujours entre les murs d'un monastère et priver ainsi les autres de la contribution de ses capacités et de ses expériences? Quelle efficacité peut avoir leur prière pour résoudre les nombreux problèmes concrets qui continuent d'affliger l'humanité?

    Et pourtant, aujourd'hui, suscitant souvent la surprise parmi leurs amis et leur entourage, de nombreuses personnes abandonnent des carrières professionnelles souvent prometteuses pour embrasser la règle austère d'un monastère de clôture. Qu'est-ce qui les pousse à accomplir un pas aussi exigeant sinon le fait d'avoir compris, comme l'enseigne l'Evangile, que le Royaume des cieux est "un trésor" pour lequel il vaut vraiment la peine de tout abandonner (cf. Mt 13, 44)? En effet, ces frères et soeurs témoignent en silence qu'au coeur des activités souvent frénétiques de chaque jour, le seul soutien qui ne vacille jamais est Dieu, rocher inébranlable de fidélité et d'amour. "Todo se pasa, Dios no se muda" (Tout passe, Dieu ne change pas), écrivait la grande maîtresse spirituelle sainte Thérèse d'Avila dans un de ses textes célèbres. Et face à la nécessité diffuse que ressentent de nombreuses personnes, de sortir de la routine quotidienne des grandes agglomérations urbaines à la recherche d'espaces propices au silence et à la méditation, les monastères de vie contemplative se présentent comme des "oasis" dans lesquelles l'homme, en pèlerinage sur la terre, peut mieux puiser aux sources de l'Esprit et se désaltérer le long du chemin. Ces lieux, par conséquent, apparemment inutiles, sont en revanche indispensables, comme les "poumons" verts d'une ville:  ils font du bien à tous, y compris à ceux qui ne les fréquentent pas et en ignorent peut-être l'existence.

    Chers frères et soeurs, rendons grâce au Seigneur, qui dans sa providence a voulu les communautés de clôture, masculines et féminines. Que notre soutien spirituel et même matériel, ne leur fasse pas défaut, afin qu'ils puissent accomplir leur mission, celle de maintenir vivante dans l'Eglise l'attente ardente du retour du Christ. Invoquons pour cela l'intercession de Marie, que, lors de la fête de sa Présentation au Temple, nous contemplerons comme Mère et modèle de l'Eglise, qui réunit en elle les deux vocations:  à la virginité et au mariage, à la vie contemplative et à la vie active.


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  • Tous les saints de la famile franciscaine.

    la famille franciscaine compte des centaines de saints et de bienheureux dont la sainteté est officiellement reconnue et de nombreux frères et soeurs dont la cause a été introduite. A côté de ceux-là, il y une multitude de frères et de soeurs dont l'histoire n'a pas toujours retenu les noms, mais qui tous, à leur manière, ont servi le Seigneur en suivant la voie ouverte par Francois d'Assise: martyrs, prédicateurs infatigables, missionnaires, savants et travailleurs manuels, contemplatifs et solitaires;  des soeurs contemplatives du deuxième et troisième Ordres voués aux oeuvres apostoliques les plus variées; des frères et des soeurs, mariés ou non, mais vivant dans le monde, depuis les princes jusqu'aux serviteurs et aux humbles mendiants.

    C'est cette multitude de frères et de soeurs que l'Ordre veut fêter en ce jour, afin que ceux de la terre soient unis à ceux du ciel dans une action de grâce unanimes envers le Seigneur qui nous conduits sur la voie franciscaine. Ensemble rendons gloire et honneur à celui qui est Tout.


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  •  

    Prière pour le temps de l’Avent



    «Jésus, Viens vivre en nous».

    Former Jésus en nous, voilà le mystère des mystères.

    C’est la plus belle œuvre du Père, du Fils et de l’Esprit Saint

    C’est l’œuvre de Marie qui a dit «oui»

    C’est l’œuvre confiée à l’Eglise:

    rendre Jésus présent dans l’Eucharistie

    et le former dans le cœur de ses enfants.


    Ô Jésus,

    viens maintenant te former dans mon cœur et dans mon âme, donne-moi de vivre de ta vie, d’être habité par tes pensées,

    de te rejoindre en toutes mes actions même les plus ordinaires.

    Allume en moi le désir ardent d’aimer le Père

    du même amour que toi.

    Libère mon cœur de la préoccupation de moi-même,

    de mon orgueil et de ma vanité, de tout ce qui détourne de toi

    pour que tu vives et règne en moi et que tu sois tout pour moi.


    Tout seul je ne peux rien.

    Je me donne et m’abandonne entièrement

    à la puissance de ton amour.

    Ô Jésus, viens vivre et aimer en nous.


    à partir d’un texte de saint Jean Eudes (1601-1680)

    OC I, p.271-276


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  • Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
    2ème Sermon sur le psaume 26

    « Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie »


          « Contre moi se sont levés de faux témoins qui soufflent la violence » (Ps 26,12)… Le psalmiste se débat entre les mains de ceux qui le poursuivent et le tourmentent ; il perd le souffle, il peine, mais il tient bon ; il garde assurance car Dieu le soutient, Dieu l'aide, Dieu le conduit, Dieu le guide. A la fois transporté de joie par ce qu'il a pu admirer et chanter, et accablé de gémissements par ce qu'il a dû souffrir, à la fin il respire et s’écrie : « Je le crois, je verrai la bonté du Seigneur sur la terre des vivants » (v.13). Oh, qu'elle est douce la bonté du Seigneur, immortelle, incomparable, éternelle, immuable ! Et quand te verrai-je, ô bonté du Seigneur ? « Je le crois, je te verrai », mais non sur la terre des mortels, « sur la terre des vivants ». Le Seigneur me fera sortir de la terre des mortels, lui qui a daigné pour moi accepter cette terre des mortels et mourir entre les mains des mortels…

          Ecoutons, nous aussi, la voix du Seigneur qui d'en haut nous exhorte, nous console ; écoutons la voix de celui que nous avons pour père et pour mère (cf v. 10). Car il a entendu nos gémissements, il a vu nos soupirs, il a sondé les désirs de notre coeur, « la seule chose que nous demandons » (v. 4). Grâce à l’intercession du Christ, il a accueilli favorablement notre unique prière, notre unique demande. Et tandis que nous achevons notre pèlerinage en ce monde, même si la route est longue, il ne refusera pas ce qu’il a promis. Il nous dit : « Espère dans le Seigneur ». Il est tout-puissant celui qui a promis, il est véridique, il est fidèle. « Espère dans le Seigneur, agis avec courage » (v.14). Ne te laisse donc pas troubler.


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