•  Ce grand Saint du moyen age n'a pas vécu dans un temps éloigné et révolu aujourd'hui. Il vit encore parmit nous de nos jour, ou plutot son esprit et ce qu'il a fait pour nous guidé toujours vers le Christ et Dieu est un model que beaucoup suivent encore aujourd'hui. Model de beauté de vie, de simplicité de l'évangile et de richesses d'amour communiquée aux autres, a toute la crétion du père.
    Mais voila, Francois est né homme, a vécu et est mort! voici quelques lignes qui racontent sa vie afin que vous puissiez entrevoir l'esprit de sainteté de ce personnage:
    François est issu d'une riche famille marchande d'Assise, en Ombrie. A sa naissance, sa mère le fait baptiser sous le nom de Jean. De retour de son voyage en France, son père, Pierre Bernardone, lui donne le nom de François, (Francesco: le français), qu’il gardera et par lequel il sera universellement connu.
    La jeunesse de François est tourmentée et marquée par les aspirations de son époque. Fils de riche commerçant, il mène la belle vie et organise les fêtes de ses congénères. A l'époque des révoltes et des communes, roturier, il fait la guerre à la noblesse d'Assise et de Pérouse. La bataille de Ponte San Giovanni, en novembre 1202 sera pour lui suivi d'une année d'emprisonnement. La maladie contractée durant sa captivité continue après son retour à Assise et l'oblige à calmer ses ardeurs.
    Il rêve alors de hauts faits d'armes pour devenir chevalier et acquérir un rang de noblesse. Mais tandis qu'il veut rejoindre l'armée de Gauthier de Brienne, un songe à Spolette lui fait abandonner ce projet. De retour à Assise, il abandonne peu à peu ses compagnies de fête et fréquente de plus en plus souvent les chapelles de la vallée.
    En 1205, alors qu'il est en prière devant le crucifix de la chapelle Saint-Damien, François entend une voix lui demandant de réparer son Église en ruine. Prenant l'ordre au pied de la lettre, il vend à Foligno des marchandises du commerce de son père pour pouvoir restaurer la vieille chapelle délabrée.
    Furieux des excentricités de son fils, Pierre Bernardonne exige qu'il lui rende des comptes et le convoque en justice. François, se réclamant d'un statut de pénitent qui le fait échapper à la justice laïque, sera alors convoqué par l'évêque. Lors de son audition sur la place d'Assise, au printemps 1206, François rend alors l'argent qui lui reste ainsi que ses vêtements et, se retrouvant nu, il dit à son père et à la foule rassemblée: «Jusqu'ici je t'ai appelé père sur la terre; désormais je peux dire: “ Notre Père qui êtes aux cieux ”, puisque c'est à lui que j'ai confié mon trésor et donné ma foi». L'évêque d'Assise le prend alors sous sa protection. François part pour Gubbio. Revenant à Assise vers l'été 1206, il restaure successivement les chapelles de Saint-Damien, de Saint-Pierre, et de la Portioncule.
    Au début de 1208, dans la chapelle de la Portioncule, François comprend 
    enfin le message de l'Évangile: «Dans votre ceinture, ne glissez ni pièce d'or ou d'argent, ni piécette de cuivre. En chemin, n'emportez ni besace, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton» (Matthieu 10,9). Il se retire dans une pauvreté absolue, se consacrant à la prédication et gagnant son pain par le travail manuel ou l'aumône. Il change son habit d'ermite pour une tunique simple. La corde remplace la ceinture. il est probable que sa fréquentation des lépreux date de cette époque et de la stabilité qu'il pouvait trouver auprès de la léproserie voisine. Très vite, Bernard de Quintavalle et Pierre de Catane le rejoignent, puis d'autres encore et François se retrouve à la tête d'une petite communauté. En 1210, Innocent III, qui l'a vu en rêve soutenant la basilique Saint-Jean de Latran en ruines, valide verbalement la première règle rédigée par François régissant la fraternité naissante.
    Rapidement, l'ordre franciscain tel que l'avait conçu François est dépassé par son succès et s'organise contre les vœux du fondateur, si bien qu'après un voyage en Égypte et une rencontre étonnante avec le sultan (1219), François confie la direction de l'ordre à Pierre de Catane puis à Élie d'Assise. Il désapprouve également le goût naissant des Franciscains pour l'étude et l'enseignement, si bien qu'il refuse un jour d'entrer dans une maison conventuelle à Bologne lorsqu'il apprend qu'elle est surnommé «maison des frères» et qu'elle comporte une école.
    En 1221, durant le Chapitre général, il couche sur le papier la règle officielle qu'il veut donner à l'ordre. Ce texte, appelé aujourd'hui Regula prima, est jugé trop long et trop flou pour être praticable.
    En 1222, François se rend à Bologne où, à la demande de laïcs, il créera un 3e ordre après celui des frères mineurs et des sœurs pauvres: le Tiers-Ordre, appelé aujourd'hui Fraternité séculière.
    En février 1223, François se retire dans un ermitage pour reprende la rédaction de la règle. Celle-ci sera discutée au chapitre de juin puis approuvée par la bulle Solet annuere du pape Honorius III, d'où son nom de Regula bullata.
    En août 1224, François se retire avec quelques frères au monastère de La Verna. Le 17 septembre (3 jours après la fête catholique de la Croix glorieuse), il reçoit les stigmates. Désormais, il est souvent malade, et est en proie à des crises d'angoisses. Il se réfugie dans une hutte près de l'église Saint-Damien, où il avait commencé son itinéraire spirituel et où vit la communauté des sœurs pauvres initiée par Claire d'Assise. Il y écrit 
    son «Cantique du soleil» (ou «Cantique des créatures», premier texte en italien moderne), célébration de Dieu en sa création, et l'un des grands poèmes italiens. Il meurt le 3 octobre 1226, laissant derrière lui un Testament où il professe son attachement à la pauvreté évangélique et à la Règle

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