• Fais Seigneur de ton Église

    Fais Seigneur,

    De ton Église le lieu de l’amour,

    Afin que le monde connaisse l’amour du Père et du Fils

    En voyant comment nous nous aimons.

    Ramène ton Église à l’unité,

    Seigneur,

    Afin que le monde croie que tu es Un,

    Père, Fils et Saint-Esprit,

    Comme nous sommes un dans un même corps.

    Envoie tes apôtres,

    Seigneur,

    Enseigner toutes les nations

    Et les baptiser en ton nom

    Afin que le monde sache que tu as envoyé ton Fils.

    Bénis, Seigneur,

    Nos familles et nos communautés terrestres,

    Et accorde-leur largement l’amour

    Qui règne dans la famille trinitaire.

     

    Thierry Maertens (+1964)


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  • Un cœur doux et humble

    Donnez-moi un cœur contrit, un cœur pur

    Un cœur sincère,

    Un cœur donné, un cœur chaste,

    Un cœur sobre, un cœur doux,

    Un cœur humble, un cœur plein de sérénité ;

    Un cœur dont vous soyez tout le désir,

    Un cœur qui veille à tout et garde la mesure en tout ;

    Un cœur simple et indulgent pour ses frères ;

    Un cœur compatissant aux souffrances d’autrui ;

    Un cœur qui se réjouisse des biens

    Et des vertus des autres ;

    Afin que je sache pleurer

    Avec ceux qui pleurent et me réjouir

    Avec ceux qui sont dans la joie.

    Donnez-moi un esprit simple et doux :

    Que je m’afflige des torts faits à mes frères,

    Et me réjouisse de ceux qu’on me fait ;

    Que j’exulte quand on les loue, et m’attriste si on me loue.

     

    Donnez-moi, Seigneur, un cœur très doux et plein d’une telle

    Humilité que jamais je ne cherche à obtenir de vos serviteurs,

    Mes anciens, la crainte ou l’amour qu’ils vous doivent.

    Jean de Fécamp (990-1078)


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  • A Marie,

    Mère de toute joie,

    Mère de tous les courages.

    Vierge Marie, mère de toute joie,

    Bien souvent nous rions, nous aussi,

    Pleins de fierté devant un berceau,

    Pleins de bonheur devant un succès,

    Pleins d’enthousiasme

    Devant une belle tâche accomplie.

    Que faisons-nous de toutes ces joies ?

    Notre orgueil est si prompt à s’en repaître.

    Apprends- nous à les offrir avec tes joies.

    Vierge Marie, mère de tous les courages.

    Bien souvent sur notre route

    Nous soufflons, nous souffrons,

    Pleins de fatigue après un échec,

    Pleins d’angoisse devant la maladie,

    Surtout celle de nos proches,

    Remplis de peur face à la mort,

    Face à notre mort.

    Que faisons-nous de toutes nos souffrances ?

    Notre désespoir s’en nourrit bien souvent.

    Apprends-nous à les offrir

    Avec tes souffrances

    Et ouvre nos cœurs à l’espérance

    De la résurrection de ton fils,

    Jésus.

     

    L. Sintas, sj


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  • Que ta joie soit notre force

    Seigneur crucifié et ressuscité,

    Apprends-nous à affronter

    Les luttes de la vie quotidienne

    Et ainsi à vivre

    Dans une plus grande plénitude

     

    Tu as humblement et patiemment accueilli

    Les échecs de la vie humaine,

    Comme les souffrances de la crucifixion.

    Alors, les peines et les luttes

    Que nous apporte chaque journée,

    Aide-nous à les vivre

    Comme des occasions de grandir

    Et de mieux Te ressembler.

    Rends-nous capables de les affronter

    Patiemment et bravement,

    Pleins de confiance en ton soutien.

     

    Fais-nous comprendre

    Que nous n’arriverons à la plénitude de la vie

    Qu’en mourant sans cesse à nous-mêmes

    Et à nos désirs égoïstes,

    Car c’est seulement en mourant avec Toi

    Que nous pourrons ressusciter avec Toi.

     

    Que rien, désormais,

    Ne nous fasse souffrir et pleurer

    Au point d’en oublier

    La joie de la Résurrection.

    Tu es le soleil éclaté de l’amour du Père,

    Tu es l’espérance du bonheur éternel,

    Tu es le feu de l’amour embrasé.

     

    Que ta joie, ô Jésus, soit force en nous

    Et qu’elle soit entre nous lien de paix,

    D’unité et d’amour.

     

    Mère Teresa


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  • Si tu changeais mon nom

    Si tu changeais mon nom, Seigneur.

    Et si tu m’appelais aussi

    À quitter mes terres d’habitudes.

    Si tu m’invitais dans l’ailleurs de ma ville,

    De mon quartier, de ma chambre.

    Et si, plus fort encore, tu m’appelais

    Dans l’ailleurs de moi-même.

    Je découvrirais peut-être l’autre visage de moi,

    Et pourquoi pas l’autre visage de Toi.

    Si tu changeais mon nom, Seigneur.

    Tu sais, il suffirait de si peu,

    C’est si facile pour Toi,

    Juste une consonne qui bouge

    Et une voyelle qui sonne

    Et d’Abram, moi aussi, je deviendrais Abraham

    Et Toi, Seigneur, tu serais mon Dieu…

    Alors j’abandonnerais mes idoles, mes autels,

    Je m’en irais dans le désert.

    Là, Seigneur, tu parlerais à mon cœur…

    Tout serait différent.

    Rien ne serait plus comme avant

    Si tu changeais mon nom, Seigneur !

    Robert Riber


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