• Alors le Père appela un Archange
    Qui Saint Gabriel se nommait
    Et l'envoya à une jeune fille
    Qui s'appelait Marie
    C'est de son consentement
    Que le mystère s'accomplirait
    Que la Trinité
    De chair le Verbe revêtirait
    Et le Verbe s'est incarné
    Dans le sein de Marie
    Et celui qui seulement avait un Père,
    Maintenant avait aussi une Mère,
    Mais non pas comme n'importe qui
    Car des entrailles d'elle seule,
    Sa Chair il recevait,
    Et c'est pourquoi Fils de Dieu
    Et de l'homme on le disait.

     

    saint Jean de la Croix


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  • Il porte sa Croix comme une femme porte son enfant

    parce que Jésus fait de la croix une naissance.

    Il porte sa Croix comme un arbre porte des fruits

    parce que Jésus fait du bois mort, un printemps.


    Il porte sa Croix comme chacun porte son nom

    parce que Jésus fait de la croix le nom de son Amour.

    Il porte sa Croix comme un mivre porte un titre

    parce que Jésus fait du signe de la croix le titre des Chrétiens.

    Il porte sa Croix comme le facteur porte le courrier

    parce que Jésus fait de la croix la bonne nouvelle que la mort est morte.

    Il porte sa Croix comme on porte plus loin

    parce que Jésus fait de la croix un mouvement et un chemin.

    Il porte sa Croix comme on porte le poids de sa responsabilité

    parce que Jésus prend la croix sur lui et non pas sur le dos des autres.

    Il porte sa Croix comme on porte témoignage

    parce que Jésus fait de la croix un cri de vérité.

    Il porte sa Croix comme on porte la tête haute

    parce qu'avec sa croix, Jésus ressuscite la dignité de l'homme.

    Il porte sa Croix comme on porte la contestation

    parce que Jésus fait de la croix un signe de contradiction.

    Et toi, as tu porté ta croix ?

    jean Debruyne, mdf

    15 gestes de Jésus

     


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  • Notre Dame de Monte Berico


    Vierge Marie , Mère de Dieu et ma Mère,

    je te remercie pour être apparue ici, à Monte Berico,

     et pour toutes les grâces que tu accordes à ceux qui ont recours à toi.
    Jamais personne ne t’a invoquée en vain.
    A mon tour, je viens auprès de toi et je te supplie par la Passion et la Mort de Jésus Christ et par les souffrances que tu supportas: prends–moi, Mère de miséricorde, sous ton manteau maternel et intercède pour moi auprès de ton Fils ;
    accorde–moi la grâce particulière que je te demande …

    et protège-moi de tout mal et spécialement du grand mal qu’est le péché.

    Sainte Marie, ma Mère, je t’en prie : fais que je puisse toujours compter sur ta bienveillante protection, pendant ma vie et surtout à l’heure de ma mort, et que je puisse te rejoindre au ciel pour te remercier et te bénir sans fin.

    Amen Notre Dame de Monte Berico, prie pour nous.


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  • Dévot à la sainte Vierge et inviolablement attaché à la chasteté, le prince Casimir domptait ses passions par une vie d'austères mortifications. Atteint de tuberculose pulmonaire, il mourut, à Grodno, le 4 mars 1484. Lorsqu'en 1604, on ouvrit son tombeau pour sa translation dans l'église que Sigismond III venait d'élever sous son vocable, on trouva son corps frais et entier qui, entre ses mains tenait cette hymne à la Sainte Vierge :

    Chaque jour, ô mon âme, rends tes hommages à Marie,
    Solennise ses fêtes et célèbre ses vertus éclatantes ;
    Contemple et admire son élévation ;
    Proclame son bonheur et comme Mère et comme Vierge ;
    Honore-là afin qu'elle te délivre du poids de tes péchés ;
    Invoque-là afin de ne pas être entraîné par le torrent des passions ;
    Je le sais, personne ne peut honorer dignement Marie ;
    Il est insensé pourtant celui qui se tait sur ses louanges ;
    Tous les hommes doivent l'exalter et l'aimer spécialement,
    Et jamais nous ne devons cesser de la vénérer et de la prier ;
    O Marie, l'honneur et la gloire de toutes les femmes,
    Vous que Dieu a élevée au-dessus de toutes les créatures ;
    O Vierge miséricordieuse, exaucez les voeux de ceux qui ne cessent de vous louer ;
    Purifiez les coupables et rendez-les dignes de tous les biens célestes ;
    Salut, ô Vierge sainte, vous par qui les portes du ciel ont été ouvertes à des misérables,
    Vous que les ruses de l'ancien serpent n'ont jamais séduite ;
    Vous, la réparatrice, la consolatrice des âmes au désespoir,
    Préservez-nous des maux qui fondront sur les méchants ;
    Demandez pour moi que je jouisse d'une paix éternelle,
    Et que je n'aie pas le malheur d'être en proie aux flammes de l'étang de feu ;
    Demandez que je sois chaste et modeste, doux, bon, sobre, pieux, prudent, droit et ennemi du mensonge ;

    Obtenez-moi la mansuétude et l'amour de la concorde et de la pureté ;
    Rendez-moi ferme et constant dans la voie du bien.


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  • "Allègresse des hommes-marcheurs,

    au souffle du Dieu des pauvres!

    oui, le royaume des cieux est à eux!

     

    Allègresse des hommes-marcheurs,

    dociles au souffle du Dieu des petits!

    oui, la terre promis sera leur héritage!

     

    Allègresse des hommes-marcheurs,

    au souffle du Dieu des larmes!

    oui, ils l'auront le réconfort de consolation!

     

    Allègresse des hommes de faim et de soif,

    marcheurs au souffle du Dieu de désir!

    oui, ils l'auront la satiété!

     

    Allègresse des hommes d'entrailles frémissantes,

    marcheurs au souffle du Dieu de miséricorde!

    oui, ils la connaîtront la grande tendresse!

     

    Allègresse des hommes au coeurs sans plis,

    marcheurs au souffle du Dieu de pureté!

    oui, ils l'auront la lumière dans leurs yeux!

     

    Allègresse des hommes faiseurs de paix,

    marcheurs au souffle du Dieu pacificateur!

    oui, quelqu'un leur dira: "tu es mon fils de Dieu"!

     

    Allègresse des hommes enchaînés à la persécution,

    marcheurs au souffle du Dieu de sainte justice!

    oui, le royaume des cieux est pour eux!

     

    Allègresse des hommes, marcheurs que vous êtes, vous mes disciples,

    sous les insultes, les mensonges, les perversités de ceux qui vous persécutent à cause de moi!

    vous l'aurez, dans le ciel, le grand salaire, celui-là que le souffle de Dieu a déjà donné à vos devanciers,

    les prophètes, les marcheurs inspirés!"

     

    traduction des béatitudes aux racines hébraïques de Florin Callerand


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